eglise et chapelles
Sur la commune, il existait plusieurs chapelles durant le Moyen-Age :
- la Chapelle de Saint-Jean de Houlle à Lampigno,
- la Chapelle de St Guénolé entre Lemoire et Guermorvan,
- la Chapelle St Nicolas,
- la Chapelle St-Julien,
- la Chapelle St-Honoré,
- A St-Léon, il existait 7 chapelles.
A ce jour, il reste l'église St-Pierre et St Paul dans le bourg de la commune, la chapelle St-Jacques dans le village de St-Léon et quelques chapelles privées.
L'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1673)
Edifice en forme de croix latine avec transept et chœur cantonné de deux chapelles ; la chapelle des fonts est au nord de la nef près du transept. A l’exception de la tour, il fut réédifié en 1673 Cette date figure d’ailleurs sur une porte aujourd’hui bouchée. La tour fut exécutée en 1858 et 1859. On y remarque deux autels latéraux du XVIIème siècle, une mise au tombeau à grands personnages et plusieurs autres statues anciennes de saint Pierre, saint Paul, saint Joseph, sainte Anne, Ecce Homo ;
L’église de Merléac, d’origine très ancienne, a été probablement reconstruite plus d’une fois quoiqu’on n’en trouve pas de preuves dans les archives de la paroisse. Toujours est-il qu’elle a été réédifiée en 1673. L’église fut rebâtie dans le même lieu que l’ancienne. On ignore si la forme et la même grandeur lui ont été conservées. Son plan est une croix archiépiscopale mais tout à fait simple. Elle fut allongée de quelques mètres à l’époque de la construction de la tour actuelle c’est-à-dire en 1858.
LA SACRISTIE.
En 1832, construction d'une sacristie au nord de l’église pour remplacer l’ancienne qui forme le chœur actuel de l’église.
SON PORCHE.
Tout d’abord il n’y avait pas de porche à l’église. Ce porche fut peint en 1703.
FONTS BAPTISMAUX.
La petite chapelle qui renferme les fonts baptismaux n’a été bâtie qu’en 1738. Le plafond de cette chapelle était d’abord en bois. Comme il était vermoulu, il fut remplacé en 1895 par un plafond en plâtre. La fontaine elle-même qui n’était qu’une grosse pierre hexagonale fut remplacée en janvier 1896 par une fontaine en marbre surmontée d’un couvercle en cuivre.
SA TOUR.
Le vieux clocher fut démoli en 1858 ainsi que le portail. Le clocher fut immédiatement remplacé par une tour en granit. Ce granit est venu de Plaintel. Après deux ans la tour est terminée.
SES CLOCHES.
Dans le vieux clocher se trouvait une cloche de trois cent kilogrammes fondus en 1748. Elle fut vendue en 1860 et remplacée par deux autres cloches pesantes : l’une mille un kilogrammes, l’autre sept cent vingt-cinq. Furent parrains MM. Aimé Lohan, René Kérenterf, Jean Marie Gain, Prosper Tilly. Furent marraines Marie-France Rioux, Marie Le Couedic, Marie Le Maux, Suzanne Le Péchoux. Le beffroi fut fait avec du bois pris sur les terres du Vaugaillard. Il a fallu le consolider dans les derniers temps et notamment remplacer par des poutres de fer les poutres de bois qui supportaient le tout. Ce travail a été exécuté en 1898 et payé en 1899 par la fabrique.
SON HORLOGE.
Elle fut achetée en 1752 et c’est probablement la première qu’il y eut à Merléac car avant cette époque il n’est fait nulle part aucune mention d’horloge.
SES VITRAUX.
Autrefois l’église de Merléac avait des vitraux peints portant les armoiries des anciens seigneurs de Merléac. En 1875, tous ces vitraux avaient disparu. Il n’en restait plus aucune trace. A cette époque les vitres de l’église étaient en verre simple et bien ordinaire mais on songeait à y substituer des verres de couleurs. Le 20 janvier 1879, M. Le Blouet, présidait au placement des vitraux peints qui existent aujourd’hui. Dans une partie de ces verrières il y a des sujets :
- Au fond du choeur : le Sacré-Coeur.
- Dans le choeur du côté de l'Evangile : saint Yves.
- Dans le choeur du côté de l'épître : saint Brieuc.
- Dans la chapelle du Rosaire : sainte Anne enseignant la Très Sainte Vierge.
- Dans la chapelle du Sacré-Coeur : saint Joachim.
- Dans celle de Sainte-Marguerite le vitrail ne porte pas le nom de la sainte représentée.
- Au-dessous de la porte de la tour : le Sinité Parvulos venité ad mé.
Au bout de vingt ans, ces vitraux avaient beaucoup souffert avec les tempêtes et brisé les attaches de plomb qui les retenaient aux barres de fer intérieures. A l’extérieur, on opposa de nouvelles barres de fer à celles de l’intérieur de sorte que les vents n’ont plus aucune prise sur les vitres ainsi resserrées en 1900.
SES LAMBRIS.
Le premier lambris de l’église de Merléac fut fait en 1685 et peint par Dupont en 1694. Il fut repeint en 1740. Dans la nef étaient représentés les douze apôtres et dans les chapelles les quatre grands docteurs de l’église. D’après un acte passé entre le général et le peintre susnommé, la voûte devait être parsemée de guirlandes et de fleurs. M. Gouezou, peintre à Saint-Brieuc, fit le manteau royal que l’on voyait encore avant 1878. En 1878, les travaux de plâtrage qui remplacent l’ancien lambris ou plutôt qui le masquent ainsi que l’enduit des murs.
SA TRIBUNE.
Il y avait une tribune dans l'église de Merléac avant que cette église fût prolongée et que la tour fut construite. On y accédait par un escalier extérieur et par une porte pratiquée sur le côté nord de la nef et aujourd'hui bouchée par de la maçonnerie.
En 1897, fut construite la tribune qui existe aujourd'hui. Cette tribune, dans le présent, rend de précieux services. On y installa ses chantres et musiciens plus à l'aise que dans le choeur.
SES PORTES.
Toutes les portes ont été refaites à neuf entre 1894 et 1896.
La sacristie avait deux portes extérieures : l'une sur la sacristie et l'autre sur le passage de l'église à la sacristie. Celle-ci seule avait sa raison d'être. L'autre fut fermée par une maçonnerie. Au-dessus, il y avait une ouverture dans la toiture de la sacristie pour introduire dans le grenier le produit de la quête de Saint-Pierre. Depuis longtemps, le grenier ne servait plus à cette fin mais pour du grain. Il attira une abondante vermine et le plafond de la sacristie a crevé. Aujourd'hui, on ne s'aperçoit pas qu’elle n’ait jamais existé.
La grande porte de la tour, en chêne de première qualité, demanda près de trente journées de travail. Comme elle est un peu massive et qu'elle pouvait fatiguer ses gonds, on l'a établie sur roulettes. C'est à cet effet que l'on a disposé sous cette porte un commencement de dallage en pierres qu'on se propose de prolonger dans toute l'église dès que l'on aura les fonds nécessaires, en effet le dallage actuel est de pierres schisteuses.
REVÊTEMENT EXTÉRIEUR.
Les murs de l'église sont solidement bâtis.
1809 : Pour mieux les conserver, on décida de les crépir.
1894 : Du crépissage, il ne restait que des lambeaux couverts de mousse. Les parties que l’on avait réparées différant de couleur. On remplaça ce crépissage par un chiquetage uniforme dans toute l’étendue de l’édifice. Ce chiquetage, s’il était un revêtement plus vulgaire, offrait plus de garantie de solidité et les réparations, quand elles seraient nécessaires, devraient être plus faciles et moins coûteuses. La charpente paraît elle-même solide.
1855 : La couverture fut remise à neuf. Depuis cette époque, certaines parties, surtout du côté du midi, ont encore été entièrement renouvelées.
1879 : La charpente de la chapelle Sainte-Marguerite fut refaite. L’église était très humide et pour éloigner des fondations les eaux pluviales M. Briand fit adapter à la toiture une gouttière.
MAÎTRE-AUTEL ET AUTELS.
Ancien maître d’autel :
Il était adossé contre le mur comme à Allineuc, à Grâces-Uzel et à Saint-Thélo avec deux grands tableaux placés de chaque côté. L’un sur l’exaltation et l’autre la descente de Croix. Au-dessus du tabernacle, on voyait un autre tableau représentant la flagellation surmontée d’un quatrième représentant la Cène et orné de quatre colonnes entre lesquelles se trouvaient les niches de saint Pierre et de saint Paul.
Le mur de séparation entre l’église et l’ancienne sacristie ayant disparu, cet autel fut aussi enlevé et remplacé en 1832 par celui que l’on a remplacé lui-même en 1896.
Les tableaux de la Cène et de la descente de Croix furent suspendus aux murs de la nef où l’un d’eux, la descente de Croix, s’est complètement détérioré. Dans cette transformation du choeur on eut à regretter la perte de plusieurs autres tableaux et de plusieurs sculptures. L’ancien retable fait en 1696 était très bien travaillé. On peut s’en faire une idée assez juste par les retables d’Allineuc, de Grâces, de Saint-Thélo et même de Saint-Hervé.
Nouvel maître d’autel :
1832 : L’autel fut donc placé au milieu du chœur agrandi de l’ancienne sacristie. Il n’avait d’autre ornementation que le sacrifice d'Abraham conservé de l’ancien autel, d’une gloire sur le tabernacle et de deux anges adorateurs : gloire et anges, des stalles et boiseries du chœur.
2ème nouveau maître d’autel :
1896 : Plusieurs parties de l’Autel étaient vermoulu, détériorées et qui partaient en poussière comme l’un des anges, les stalles ou boiseries. Il n’était plus possible de réparer. Ils ont pris le parti d’ériger un nouveau maître-autel et de l’encadrer dans des boiseries nouvelles. Il fallut trouver les fonds et on proposa aux familles les plus chrétiennes de la paroisse d’occuper gratuitement ces stalles pendant vingt ans à la condition de verser aussitôt 100 F pour chacune. Le tout est en bois de châtaignier qui dans l’intérieur d’un édifice et à l’abri de l’humidité dure à peu près autant que le chêne et dont les couleurs sont plus douces. Le style de l’autel est celui que l’artiste a jugé le plus conforme à celui de l’église si toutefois l’église a un style. Il n’en est pas ainsi du style de la chaire qui est le style gothique tandis que l’église n’est certainement pas de style gothique.
Outre le maître-autel, l’église de Merléac en contenait autrefois quatre autres autels :
- Le 1er dans la chapelle du côté nord était appelé autel du Rosaire. La Confrérie du Rosaire y fut attachée en 1731. C’est aussi à cette époque qu’on y mit le tableau du Rosaire qui s’y trouve encore. Le retable de cet autel fut fait en 1685.
- Le 2ème dans la chapelle du sud, appelé d’abord autel Saint-Joseph et maintenant autel Sainte-Anne ou du Sacré-Cœur fut fait en 1695 par maître Mathieu, sculpteur, demeurant à Poulfo, mais il fut presque entièrement refait ainsi que celui de la chapelle du Rosaire en 1760.La Confrérie du Saint-Sacrement fut attachée à l’autel Saint-Joseph. Le tableau de cet autel représente la Sainte Famille. Les retables de ces deux autels ne sont pas sans valeur, cependant avant la transformation de l’intérieur de l’église par M. Rebours, ils étaient beaucoup plus riches encore. Les parties qui surmontaient les corniches actuelles ont été supprimées.
- 3ème autel dans la chapelle St Marguerite du côté sud, Il y avait là un autel maintenant disparu. Au-dessus de cet autel était un tableau de la Cène qui avait remplacé un autre tableau des agonisants perdu de vétusté. A cet autel était attachée la Confrérie des Agonisants.
- 4ème autel dans la chapelle du Saint-Esprit et du Saint-Sépulcre du côté nord, entre le maître-autel et la chapelle du Rosaire. C’est là qu’est placé le Saint Sépulcre entouré des Saints Personnages. On ne connaît pas l’origine de cette dévotion. Il est probable que le Saint Sépulcre fut construit en même temps que l’église mais les personnages qui existent maintenant n’ont été fait qu’en 1714 ou 1715. Ces deux petites chapelles étaient seigneuriales. Saint-Sépulcre : Ce ne fut qu’en 1704 qu’elle prit le nom qu’elle porte aujourd’hui. Le président de Marboeuf y fit placer ses armoiries la même année. Elles furent détruites dans la révolution de 1793.
Celle de Sainte-Marguerite relevait de la seigneurie du Guémené. Avant 1878 il y avait dans cette chapelle une pierre tombale sur laquelle était représentée une grande croix pitée sous les bras de laquelle étaient deux écussons avec les armes du seigneur. Cette pierre est aujourd’hui à l’entrée de la chapelle.
ENFEUX, BANCS, ARMOIRIES SEIGNEURIAUX.
Dans l’église de Merléac était les enfeux des seigneurs de Toulbernouët, des Kérémar, des Le Lart et leurs bancs. Le procès-verbal dressé en 1851 contre le duc de Rohan constate que les armes des Le Lart se trouvaient dans la grande vitre de l’église de Merléac.
Quant aux seigneurs du Houlle et du Vaugaillard voici l’état des deux armoiries et prééminences d’après l’aveu de 1774 : Comme fondateurs ils avaient droit à la prière et autres honneurs de l’église après le duc de Rohan. Dans le sanctuaire, au bas du marchepied du maître-autel, ils avaient un banc avec accoudoirs décoré de leurs armoiries lequel, depuis la reconstruction de l’église et de leur consentement, fut mis en dehors du balustre du côté de l'Evangile et portait les armes du Houlle, de Marboeuf, de Pépin.
Ils avaient en outre un second banc du côté de l’épître. Sur le retable du maître-autel, au-dessus du tabernacle, était un écusson aux armes des de Marboeuf lequel fut supprimé du consentement des seigneurs quand on fit un nouveau retable. (Le retable du maître-autel aurait donc été changé avant la transformation du choeur par M. Lamy en 1832 puisque les de Marboeuf disparaissaient des titres des seigneurs du Houlle et du Vaugaillard en 1728).
Dans la vitre du sanctuaire, du côté de l'Evangile, était un écusson portant leurs armoiries. On y voyait aussi sur la même vitre les armes des anciens seigneurs de Merléac, du Quéllénec et du Vaugaillard. Dans la chapelle Sainte-Marguerite, accosté au choeur, à côté de l'épître, était un enfeu des seigneurs du Houlle et une pierre tombale relevée à l’entrée de ladite chapelle. Dans la chapelle du Saint-Sépulcre, du côté de l'Evangile, était un écusson en relief sur tuffeau aux armes des de Marboeuf. Il y avait encore plusieurs autres armoiries des anciens seigneurs de Merléac tant au-dedans qu’au-dehors de l’église.
SES STATUES.
Avant les travaux de M. Rebours, l'église de Merléac était peuplée de statues, quelques-unes ont été conservé, d’autres donnés à des particuliers ou alors celles disloquées, mutilées ou vermoulues furent reléguées dans le grenier du presbytère. Parmi celles-ci se trouvait la statue de Saint-Sébastien autrefois placée à la naissance de la chapelle du Rosaire et à laquelle on attribuait une certaine valeur. On la posa quelque temps dans le jardin où le soleil eut vite fait d’achever l'œuvre des années.
Les statues conservées dans le chœur ; du côté de l'Evangile, la statue de Saint-Pierre et celle de Saint-Paul placée en face du côté de l'épître.
Sur l’autel Sainte-Anne : un saint Joseph portant un lys dans sa main droite, et une sainte Anne enseignant la Très Sainte Vierge.
Sur l’autel du Rosaire : la Très Sainte Vierge Marie portant l'Enfant Jésus et un Ecce Homo de la main de Dupont de Poulmy.
Dans la chapelle du Saint-Sépulcre, les personnages du même nom.
Enfin au mur, face à la chaire, Jésus crucifié. Aucune de ces statues n’appartient aux ciseaux d’un grand maître. L'Ecce Homo en particulier laisse beaucoup à désirer. D’autres statues acquises depuis se trouvent encore dans l’église.
Sur le maître-autel deux anges porte-flambeaux. Sur les deux piliers du transept, du côté du chœur, une statue du Sacré-Cœur et une de Saint-Joseph.
Au milieu de l’autel du Sacré-Cœur une autre statue du Sacré-Cœur.
Au milieu de l’autel de la Très Sainte Vierge, tantôt une Notre-Dame-de-Lourdes tantôt une Vierge ouvrant les bras. Celle-ci conservée des anciennes statues mais plus récente que les autres.
Enfin dans la chapelle et sur l’autel du Sacré-Cœur, une statue en terre cuite de Saint-Antoine-de-Padoue. La dévotion à saint Antoine de Padoue remonte dans cette paroisse au mois de mai 1896.
La chapelle Saint-Jacques (XIVe et XVe siècles)
La chapelle de Saint-Léon est l’une des plus vielles et plus belles chapelles de Bretagne, classée monument historique par arrêté du 1er décembre 1908 par Jules Henri Geslin de Bourgogne.
Elle est située au village de Saint-Léon, probablement construite par les Templiers, puis reconstruite semble-t-il au bord de la voie antique de Carhaix à Uzel par les Rohan en 1317 (elle ne fut terminée qu'à la fin du XIVème siècle). Cette chapelle constituait jadis une étape du pèlerinage qui menait les fidèles à Saint-Jacques de Compostelle.
En l’an 1245, il fait mention de dons de la part des Moines de Bon Repos vers l’hospice de St Léon accolé à la chapelle. Puis elle aurait bénéficié des attentions d’Olivier de Clisson, comte de Porhoët, à partir de 1370, tandis que la seconde, de celles des vicomtes de Rohan, en particulier dès la fin du XIVe siècle. Enjeu de ces attentions : une rivalité entre grands seigneurs par sa position stratégique et ses activités commerciales. Elle fût achevée en 1402.
A l’extérieur, une statue de St Jacques au-dessus de la « porte du Vicomte » inspirée de la statue à l’entrée de la Cathédrale de St Jacques de Compostelle.
Les portes principales avec des arcs trilobés sont sous le porche entrée Ouest. Le porche possède des arcs trilobés inspirés de Notre Dame de Bon Secours à Guingamp de 20 m de long et 12 m de haut.
A l’intérieur, La chapelle possède 9 arcs dans la nef où l’on peut admirer les armoiries des Rohan et du duché de Bretagne.
La maîtresse vitre est daté de 1402 de G. Béart et elle est intacte depuis tout ce temps.
Elle est peut-être la plus belle des Côtes d’Armor par ses dimensions (8.50m-4.45 m) et la qualité de son exécution, son immense réseau est en granit comme tout l’édifice. Sur les vitraux, on retrouve la rose du tympan avec la sainte face et les douze apôtres, 8 scènes de la Passion du Christ et la vie légendaire de l’apôtre St Jacques.
Les vitraux des baies latérales sont datés du premier quart du XIV siècles. On peut découvrir différentes scènes de la crucifixion, St Jean-Baptiste et la Vierge de l’Apocalypse.
Les peintures murales de la nef surmontent les arcades représentent un grand cycle christologique avec les 11 scènes de la Passion mais aussi des scènes des donateurs avec le vicomte Alain IX de Rohan et sa famille.
Les lambris peints sont sur la voute centrale et les deux voutes des bas-côtés. Le décor complet a été peint sur les arcades en 1380, les murs et voûtes entre 1400 et 1430.
Sur la voute centrale, on peut retrouver la genèse et sur les côtés, les 6 premiers jours de la création de l’homme et du monde et de l’autre le mariage d’Adam et Eve.
La tour contenait une énorme cloche qui a été fondue en 1793, mais on lui a laissé son horloge dont le balancier est horizontal.
Depuis l'époque, en date du 22 décembre 1841, la messe matinale fut transférée de la chapelle Saint-Guénault à celle de Saint-Jacques de Saint-Léon. Les vicaires de Merléac vont alternativement chaque dimanche dire la messe à cette chapelle à l'exception toutefois des fêtes grandes et petites et de quelques dimanches privilégiés.
La fête patronale de la chapelle a lieu dans le mois de juillet, le dimanche qui suit le jour de saint Jacques. Ce jour-là on y dit une messe basse, la grand-messe et les vêpres qui sont suivies d'une procession autour de la chapelle et sur le placître.
Le jour de la fête de la Nativité de la Sainte Vierge, le 8 septembre, il y a à Saint-Léon un second pardon connu sous le nom de Notre-Dame-de-Lorette. Ce jour-là comme au jour du pardon de saint Jacques, on dit la messe matinale, la grand-messe et les vêpres suivies de la procession.
De plus, par un privilège qui existe depuis un temps immémorial, avant la grand-messe le dimanche de la fête Dieu, on se rend processionnellement à Saint-Léon où le saint sacrement demeure exposé toute la journée. Le soir après les vêpres, la procession rentre à l'église paroissiale. On se rend aussi processionnellement à la chapelle Saint-Jacques le mardi des Rogations et l'on y chante la messe de station. D'après un ancien usage autorisé par Mgr. Le Groing la Romagère, on va chanter les vêpres à la chapelle Saint-Jacques le dimanche des Rameaux, c'est là que se fait l'instruction. L'autorisation d'entendre les instructions et confessions dans la chapelle Saint-Jacques a été accordée par Mgr Le Treust, vicaire général, en date du 31 juillet 1829. La permission d'y exercer le culte divin avait été accordée par Mgr. Manoir, vicaire général, en date du 1er thermidor an XII (1802)
RESTAURATION GENERALE DE L'EDIFICE
Après plusieurs années de restauration en 3 tranches, le visiteur peut enfin découvrir dans toute sa splendeur cet édifice dont tout le décor est préservé : vitraux, peintures murales et voûte lambrissée peinte.
Pour ce faire, la commune de Merléac a eu à ses côtés le ministère de la Culture, la région Bretagne, le département des Côtes d’Armor, Loudéac Communauté Bretagne Centre, la fondation du patrimoine, les dons particuliers et le Comité des fêtes de St-Léon
- Un livre sur la Chapelle fait conjointement entre la commune de Merléac, le comité des fêtes de St Léon et Patrick Huchet, historien a été créé en 2022. Il est à vendre 5 € auprès du Comité et à la mairie.
La chapelle est ouverte en journée pour la visiter gratuitement.
la chapelle Saint-Gouéno ou Saint-Guenoch ou saint Guénolé (XVIIIème siècle),
Située au lieu-dit Saint-Guénoch ou Guénaulx (village de Saint-Guénolé) dans l'enclave des villages de Lemoire et Guermorvan.
Edifice de plan rectangulaire datant du XVIIIème siècle et vendu nationalement en 1812. Elle était encore ouverte au culte à la fin du XIXème siècle, puis a été transformée par son propriétaire en hangar agricole.
Pauvre et petite chapelle qui appartenait aux seigneurs du Houlle et du Vaugaillard et qui avait été fondée probablement par les anciens seigneurs du Vaugaillard.
Avant la distraction de la section F, l'un des vicaires de Merléac y allait dire la messe régulièrement tous les dimanches moyennant une somme de 180 F. On a cessé d'y aller qu'à l'époque où cette messe fut transférée à la chapelle Saint-Léon par ordonnance de Mgr. Lemée, évêque de Saint-Brieuc, en date du 22 décembre 1841, sur la demande des habitants de Saint-Léon et des principaux de la paroisse comme n'étant plus profitable à Merléac, attendu que cette partie de la paroisse venait d'être adjointe à la commune de Saint-Gilles-du-Vieux-Marché.
Lorsque la messe fut accordée à la chapelle de Saint-Guénault, elle était tout à fait nécessaire, non seulement aux fidèles de Merléac qui l'avaient demandée mais encore aux habitants de Saint-Gilles et Saint-Guen où il n'y avait qu'une seule messe dans chaque paroisse. La même nécessité n'existait plus quand il y eut deux prêtres dans chaque paroisse.
La fête patronale de la chapelle de Saint-Guénault a lieu le dimanche qui suit la fête de la Nativité de la Sainte Vierge ou 8 septembre. Ce jour-là, il y a une messe matinale, grand-messe et vêpres. Après les vêpres on fait une procession solennelle comme aux autres pardons de la paroisse. Il s'y rend beaucoup de monde, c'est un des plus considérables pardons de Merléac, quoiqu'il rapporte peu d'offrandes.
Cette chapelle fut comme les autres chapelles de Merléac mise en vente pendant la Révolution avec tous les bois du placître mais, la vente n'eut point son effet et plus tard elle fut rendue à l'Eglise par la nation comme tous les autres biens qui n'avaient pas été vendus.
La chapelle de Saint-Guénault possède une petite tribune qui peut contenir vingt à trente personnes. L'autel n'a rien de bien digne de remarques. Les statues sont visibles et assez mal faites. Derrière l'autel se trouve un tableau représentant la Cène, les personnages sont assez mal peints (abbé Gilles Jarno).
Chapelle st-jean
L'ancienne chapelle Saint-Jean, aujourd'hui disparue et située jadis sur la route d'Uzel. Edifice rectangulaire du XVIIème siècle.
Fondée par les seigneurs du Houlle, elle remontait au XVIIème siècle. Elle est vendue nationalement en 1810 et revendu le 1er octobre 1816 à Marc Le Gal de Saint-Léon qui le donna à la fabrique le 16 juin 1824. Elle est mentionnée en mauvais état en 1937.
On y trouve un autel daté du XVIIème siècle et une statue curieuse de saint Jean-Baptiste de la même époque. Jean-Baptiste est assis, vêtu de la peau de bête, et tient l’agneau sur un livre.
Cette chapelle dédiée à saint Jean Baptiste avait été fondée et édifiée par les seigneurs du Houlle et le placître qui l'environne avait été planté par eux. Les arbres de ce placître furent vendus en 1773 et ceux qui les remplacèrent furent vendus en 1837 après débat avec le conseil municipal par la fabrique qui a replanté.
Les seigneurs du Houlle y avaient fait une fondation de messes qui se desservit plus tard à l'autel Sainte-Marguerite dans l'église paroissiale. A eux appartenait la présentation du prêtre desservant. Dans le sanctuaire, du côté de l'Evangile, ils avaient un banc clos et à l'autel même un écusson en bois : un parti à trois merlettes de sable 2 et 1 d'azur à dix billettes d'argent 4 3 2 et 1 qui étaient les armes de François Loysel et de Mathurine de Baud, sa femme.
Dans le pourtour de la chapelle on voyait cinq autres écussons où se trouvaient gravées les armes des seigneurs du Houlle. On y dit la grand-messe et les vêpres le jour de l'assemblée qui s'y tient le jour de la saint Jean Baptiste, et l'on y fait la procession au-dehors, autour de la chapelle. On y va aussi en procession le jour des Rogations.
Cette chapelle qui n'a rien de remarquable comme construction est bien bâtie. Elle contient une vieille tribune avec un escalier assez mal fait. Le retable de l'autel, les statues, les poutres qui traversent la chapelle et les statuettes des monstres qui y sont accolées paraissent remonter à une assez haute antiquité. Cette chapelle rapporte peu de choses à l'église paroissiale. Les offrandes qu'elle reçoit sont insuffisantes pour l'entretien de la chapelle .
chapelle st-nicolas
L'ancienne chapelle Saint-Nicolas, aujourd'hui détruite. Outre la chapelle Saint-Jacques, l'ancienne ville de Saint-Léon possédait encore une autre chapelle appelée chapelle Saint-Nicolas sous le vocable de Saint-Laurent. Cette chapelle était, après la chapelle Saint-Jacques, la plus considérable des autres chapelles de Merléac.
Elle avait à l'extérieur soixante-six pieds de longueur et vingt-trois de laisse ou de largeur. Les murs avaient plus d'un mètre de diamètre. Outre la porte du sud et celle du nord, elle avait un portail à l'ouest parfaitement semblable au portail nord de la chapelle Saint-Jacques.
Seulement au-dessus du placître il y avait une niche où était la statue de la Sainte Vierge qui fut transportée à Saint-Jacques lorsque cette chapelle fut démolie.
Au-dessus du portail était placé un clocher qui fut enlevé pendant la Révolution.
Auprès du portail, à l'angle nord du mur de face, était une pierre vulgairement appelée « La pierre madone ». Cette pierre existe encore, elle n'a rien de remarquable, c'est une pierre brute un peu penchée sur le côté du sud.
Tout annonce que cette chapelle était le plus ancien monument religieux de Merléac.
Cette chapelle n'offre plus qu'un monceau de ruines et même aujourd'hui ces ruines ont à peu près disparu. Il fut arrêté par les corps politiques de Merléac en 1738, qu'il était urgent de descendre la couverture et la charpente pour la réparer, mais on n'exécuta pas cette résolution puisqu'à l'époque de la Révolution le toit était dans un très mauvais état et le tout tombait en ruines. Elle fut démolie par la famille Kérenderf du bourg de Merléac qui en 1812 en avait fait l'acquisition.
Dans la vitre de la chapelle Saint-Nicolas, du côté de l'épître, était un écusson aux armes des seigneurs du Houlle et n'y en avait dans ladite chapelle à nul autre seigneur, dit l'aveu de 1774.
chapelle st-julien
L'ancienne chapelle Saint-Julien, aujourd'hui détruite. Non loin de l'ancienne ville de Saint-Léon, près du déversoir de l'étang, était sise la chapelle Saint-Julien. Une petite chapelle dédiée à saint Léon-Pape était située dans cette partie de Saint-Léon que l'on appelle probablement à cause de cela Saint-Léon-Pape
Elle était petite, elle n'avait à l'extérieur que dix-neuf pieds de long et seize de largeur. Elle n'avait qu'une porte et une fenêtre au sud. Au bas de cette chapelle sur le mur de face, il y avait un clocher en forme de dôme où se trouvait une cloche. A l'époque de la Révolution cette cloche fut enlevée avec les autres cloches de Merléac ;
Elle était placée dans une prairie sur le bord de l'étang du moulin de Saint-Léon, à gauche quand on détourne la route vicinale pour aller au Moulin-Neuf. Il n'en reste plus de traces. Il est probable que c'était la chapelle édifiée par l'évêque Jean Valydire. Sur le placître de la ville de Saint-Léon, il existait encore deux autres petites chapelles outre celle de Saint-Jacques et celle de Saint-Nicolas dont nous avons parlé. L'une portait le nom de chapelle de Saint-Mandé.
Toutes ces chapelles ont été vendues nationalement pendant la Révolution aux Kérenterf du bourg de Merléac. Ils en ont enlevé les pierres pour les employer à la construction de leur ferme.
chapelle st HONORÉ
L'ancienne chapelle Saint-Honoré, aujourd'hui détruite. Cette petite chapelle située près de Kerdaval est beaucoup plus récente que les précédentes. Elle fut bâtie par plusieurs propriétaires des villages voisins qui se cotisèrent pour l'ériger dans les champs de l'un d'eux. Ainsi n'a-t-elle point de placître proprement dit. Des arbres ont été plantés autour de la chapelle. Ces arbres appartiennent à la chapelle ou plutôt à la fabrique.
La fête patronale de cette chapelle a lieu le lundi de la Pentecôte. On y dit une messe matinale, la grand-messe et les vêpres qui sont suivies de la procession. M. Richard, grand vicaire de Mgr. La Romagère, y a autorisé l'exercice du culte divin mais on n'est pas autorisé à y entendre les confessions. On s'y rend processionnellement le lundi des Rogations et l'on chante la messe de station. Cette chapelle, comme toutes les autres chapelles de Merléac, avait été vendue nationalement mais elle fut rachetée par la fabrique après rétablissement du culte. Cette chapelle qui est la plus petite de toutes les chapelles de Merléac est solidement bâtie. Elle a un petit clocher contenant une cloche de 60 à 80 kg. Son retable d'autel est plus remarquable que ceux des autres chapelles, il a des colonnes en torsades recouvertes de branches de vigne et de grappes de raisin qui font un fort joli effet. Ce retable a été tiré dit-on du maître-autel de l'église paroissiale. Les statues sont de mauvais goût à l'exception toutefois de celle de Saint-Honoré qui est petite mais bien travaillée ;
chapelle st-maudez et chapelle st-luc
D'autres chapelles, maintenant disparues, dédiées à saint Maudez et saint Luc, existaient aussi autrefois en Merléac ;
chapelle de st-harmoët
Avant la distraction, la paroisse de Merléac possédait encore une petite chapelle dédiée à saint Harmoët. Elle était située près du manoir du Quéllénec et probablement avait été fondée par les seigneurs dudit lieu. Elle existait encore vers le milieu du XIXème siècle, mais maintenant on n'en voit plus que quelques ruines. Il s'y tenait une assemblée en septembre et l'on y disait la grand-messe et les vêpres. Il paraît qu'autrefois il s'y rendait un grand concours de peuple. On voit dans la vie du père Maunoir que, donnant des missions dans les paroisses voisines, il prêcha à la chapelle de Saint-Harmoët devant un nombreux auditoire. Les propriétaires de Bizoin possédaient aussi d'annexe à leur maison une chapelle privée de construction récente, mais aujourd'hui elle n'existe plus
les croix
Il existe une vingtaine de croix sur la commune.
:Saint-Marc-des-Landes. Au bas d'un placître vendu en 1830, au joignant d'une prairie au-dessous et dépendant du Petit-Pracourie, il existe une fontaine dédiée à saint Marc où se trouvait la statue du saint, objet de pèlerinages.
Un paralytique de Quintin et après lui plusieurs autres personnes prétendirent avoir été miraculeusement guéris en 1793 par l'intercession de saint Marc. Le bruit s'en répandit aussitôt par tout le pays et la foule s'y porta. Un habitant de Kerguchet, Mathurin Hervé, éleva une petite loge dans la lande au-devant et dépendant du Grand-Pracourie, Les populations affluèrent et l'idée vint de bâtir une chapelle à saint Marc en ce lieu.
On y charroya des pierres de choix dont plusieurs existent encore et Mathurin Hervé recueillit des dons pour l'édification de la chapelle. Par arrêté du 18 juin 1793, ils ordonnèrent de détruire la loge et de transporter la statue dans l'église de Merléac, défendant à quiconque de construire ou de faire construire aucun édifice en ce lieu ou de faire aucune quête ni de recevoir des dons sous peine d'être poursuivi comme commissionnaire. Ordre à Mathurin Hervé de rendre compte à la municipalité de Merléac des dons qu'il avait reçus de quelque espèce qu'ils fussent et de verser la somme dont il se serait trouvé débiteur aux mains des marguilliers de ladite église. Cet arrêté ne fut pas exécuté par la municipalité de Merléac puisque le 12 juillet suivant, le district désigna un de ses membres pour veiller à son exécution. Hervé fut menacé d'être emprisonné. Il fut même question d'établir un camp dans Merléac et un ingénieur vint sur les lieux pour cela. L'affaire n'eut pas de suites
Croix de Kérouezo :
La Croix Verte
La croix de Poulfos
Croix de Kermorin :
La Croix de Kergoff
le monument aux morts
Le monument aux morts de Merléac se situe dans le cimetière de Merléac.
Il est l'un des premiers monuments aux morts fait en France pendant la 1ere guerre modiale en 1916.
Les lavoirs
Sur la commune, il exsite de nombreux lavoirs qui sont public ou privés :
lavoir de Kerhonée
lavoir du Beaupé (public)
lavoir de Kerdaniel
lavoir de Kermorin (privé non accessible)
Lavoir du Beaupé :
les moulins
Il existe de nombreux moulins qui sont du domaine privé.
les chateaux et manoirs
De nombreux manoirs sont du domaine privé.
l'ancien château de Merléac.
Le château de Merléac faisait partie du domaine noble du Houlle. Son origine est croit-on contemporaine de celle de la paroisse de Merléac.Il aurait donc été édifié primitivement par les Rohan.
Toutefois, le corps de logis principal a dû être rebâti sur les anciennes substructions et l'on y ajouta alors des ailes. Ce qui, le prouve, c'est sa forme en pavillon sans tourelles, son large escalier en pierres de taille, ses fenêtres hautes et larges.
L'époque de cette réédification semble se rapporter au XVIème siècle au temps peut-être où Claude du Houlle acheta la seigneurie du Vaugaillard en 1552.
Il est du moins certain que le château de Merléac existait en 1600. A cette époque, les Debaud y passèrent plusieurs actes.
Les pierres de taille qui avaient servi à la reconstruction ont été, pour la plupart, extraites du lieu que l'on appelle La Périère en le Quillio. C'était la carrière de la seigneurie du Houlle.
Le château comprenait caves, salles basses, chambres hautes et greniers.
En avant un vaste préau avec puits fermé sur le chemin du bourg de Kerbloux, d'une porte cochère surmontée des armes des seigneurs, jardins, verger et rabine derrière, au couchant deux écuries, les halles en ruines dès 1791 et l'auditoire.
Le tout a servi de mairie et d'école tant pour les filles que pour les garçons.
Du château dépendait une maison qu'on appelle encore aujourd'hui « La Geôle » parce qu'elle servait anciennement de prison pour la seigneurie. Cette maison se trouvait à l'entrée du bourg sur la route d'Uzel.
En face de l'autre côté de la route est un petit courtil qu'on appelle « La Cave Fidèle ». Il doit son nom, raconte-t-on, d'un nommé Fidèle qui, s'y étant pendu à un pommier, fut encavé dans le lieu même de son suicide sans les honneurs de la sépulture ecclésiastique.
les mégalithes :
Menhir dit de la Roche à Pie
Ce bloc en quartzite, assez massif, est situé à proximité du Mont Saint-Michel, l'un des points les plus élevés du département.